Quelle est la valeur de votre habitation ?
Date: | Source : Le Devoir
Déterminer le prix d’un bien immobilier est difficile ces temps-ci à cause de la course effrénée que représente l’accès à la propriété. Que faut-il prendre en compte, la valeur d’usage, la valeur émotive ou la valeur marchande ?
Les courtiers immobiliers ont l’habitude de comparer les habitations similaires vendues dans un même quartier. Cependant, chaque maison est unique. Ainsi, la valeur marchande prend en compte différents critères comme le type de propriété, l’emplacement, les finitions, etc.
Toutefois, cette façon d’attribuer la valeur d’un bien, fait que les propriétés “coups de cœur” ont des prix déraisonnables.
Une valeur immobilière subjective
La valeur subjective qu’une personne donne à une propriété fait que certains biens se vendent plus cher que le prix affiché. Au Québec, certaines maisons ont été vendues à environ 47 % au-dessus de l’évaluation municipale.
Une approche faillible
Le phénomène actuel des prix, dû à l’offre et à la demande, a de graves conséquences sur l’accès à la propriété, surtout pour les jeunes ménages qui n’ont pas le choix de rester locataires.
Les inégalités se creusent !
Ainsi, les ménages ayant des faibles revenus s’éloignent des centres-villes, accentuant la gentrification.
